Berthe se tourne , jette un coup d'oeil à la pièce , puis tend le bras devant moi et éteint
la lumière , nous plongeant dans une obscurité totale , plus proches l'un de l'autre que nous
ne l'avons été depuis des lustres . Trois mouches vermeilles et merveilleuses se mettent à
bourdonner contre nos chapeaux de paille .
Trois lustres jettent contre nos chapeaux de paille des mouches bourdonnantes dans une
lumière totalement obscure . Je les éteins d'un coup quand Berthe , devant moi , tend ses
bras merveilleux en plongeant dans la pièce . C'est l'été et nous sommes si proches l'un de
l'autre qu'elle se met à tourner de l'oeil .
Trois mouches plongent depuis les lustres et , d'un coup d'oeil , jettent contre nos cha-
peaux de paille leurs bourdonnements dans une merveilleuse lumière totale . L'autre pièce
est dans l'obscurité . Berthe l'a éteinte car , tournée vers moi et si proche , elle s'est mise à
tendre devant elle ses bras vermeils .
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire