J'ai mal dormi . Ainsi le Duc ne sera pas puni ; je lui accorderai mon pardon .
Or , le mal qu'il m'a fait , il l'a fait . "Le mal est fait" est-il dit à la forme impersonnelle ,
spécifiant que nul n'y peut revenir , ni l'offenseur , ni l'offensé , ni quiconque . Comme
va le temps , on ne revient pas sur une offense . Et je devrai me contenter de ce constat :
les conséquences des propos du Duc sont irréparables , je suis la risée de la Cour ! …
Moi , Bishop of Canterbury et lui moins encore n'avons en notre pouvoir de réparer .
Comme si ça n'était pas assez , en pardonnant je serai le malheureux créancier de l'affaire
et le Duc un débiteur impécunieux . Je serai doublement victime : offensé et spolié !
Donc obligé à un double pardon : remettre un affront et enregistrer une dette irrécouvrable !
Seigneur Jésus , viens à mon secours ! ...
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