- Martial . Il lit un journal : "Écoute vieux : "Les poilus sont enragés et brûlent de se
battre !"
- Moi : "Qui dit ça ?"
- Martial : "Un général … le général De Maud'huy"
- Moi : "…………….."
- Martial : "Tu brûles de te battre , hein !?"
- Moi : "…………….."
- Martial à Bertin : "Bertin ! … tu brûles de te battre ?"
- Bertin : "Bof !"
- Martial : "Mon capitaine !"
- Le capitaine est dans la casemate . Il passe la tête par-dessus les sacs de sable : "Qui
m'appelle ?"
- Martial : "Mon capitaine … je suis sûr que vous brûlez de vous battre …"
- Le capitaine : "Me battre ? … mais contre qui ?"
- Martial : "Ne sommes-nous pas en guerre , mon capitaine ? … moi , je brûle de pren-
dre la cote 137 …"
- Le capitaine : "…………."
- Martial : "Mais , mon capitaine , je suis entouré de mauviettes … fort heureusement ,
je lis dans ce journal (Martial tend au capitaine les feuilles détrempées car il pleut) qu'il
y a des hommes déterminés … un certain général De Maud'huy … vous connaissez ?"
- Le capitaine : "Entendu ce nom … c'est à l'État-Major …"
- Martial : "Un brave ! … il brûle de se battre !"
- Le capitaine : "…………."
- Martial à Pouverau , notre radio ; "Pouverau ! … appelle donc l'État-Major … général
Maud'huy … dis-lui que je brûle de prendre la cote 137 … je fais le coup avec lui … dis-
lui que les gants blancs c'est inutile …"
- Le capitaine rentre dans sa casemate : "Vous avez des mauvaises lectures , Martial !"
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