Il y a au bout de n'importe quoi quelque chose . C'est du moins ce que croient
certains que l'on appelle opportunément "croyants" , mais d'autres pensent qu'il y a
peut-être quelque chose et peut-être rien qui vaille et d'autres encore , plus enragés ,
qu'il n'y a carrément rien . Trois possibles donc . On n'en voit pas d'autres . De quoi
sera fait le débord du bout ? . Ou de quoi il ne sera pas fait . En gros et respectivement :
félicité - c'est ce à quoi croient ceux qui croient , dans un flot d'inconséquence : félicité ,
félicité ! … pourquoi pas négative affliction ? - ou le lot de la plupart d'entre nous :
flottement-incertitude-perplexité , ou , pour les jusqu'au-boutistes : le néant au sujet
duquel - par définition - il n'y a rien à dire . Quelle piste ? . Comment se décider ? .
Et sur quel socle garantir la pertinence du quelque chose (quoi ?) , du doute (Descartes ?) ,
du vide infini ? . Telles sont les questions qui livraient bataille sous mon crâne quand ,
au bout de la rue Victor Hugo que j'avais prise à partir de la place du Général de Gaulle ,
j'allais obliquer à droite dans la rue Roger Salengro où se trouvait peut-être une supérette
- ou pas - qui proposerait - ou pas - dans sa gondole d'aliments pour chiens les croquettes
light si bénéfiques au tour de taille de ma Poupoune chérie .
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire