Berthe ,
Le ciel pâle et les arbres si grêles
Semblent sourire à ton costume clair
Qui va flottant léger avec des airs
De nonchalance et des mouvements d'ailes
Et le vent doux ride l'humble bassin ,
Et la lueur du soleil qu'atténue
L'ombre des bas tilleuls de l'avenue
Nous parvient bleue et mourante à dessein .
Trois mouches vermeilles et merveilleuses
Bourdonnent contre ton chapeau de paille .
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Berthe , si pâle ,
Semble mourante , merveilleusement
Et d'humbles mouches - trois -
Flottent vermeilles à l'ombre de son sourire .
A dessein , les arbres , dans leurs costumes grêles ,
Atténuent les lueurs qui , nonchalantes ,
Nous parviennent du bas de l'avenue .
Les mouvements d'ailes des tilleuls
Rident le bleu du ciel
Et vont , légers , comme un vent clair .
Contre le bassin
L'air bourdonne de soleil
Et de chapeaux de paille .
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A l'ombre de son chapeau de paille
Berthe , si grêle dans le vent pâle
Et si nonchalante
Semble flotter dans son costume clair .
C'est à dessein que son sourire
Nous parvient avec des mouvements d'ailes atténués
Contre le ciel vermeil et merveilleux .
Sur le bassin
Où bourdonnent trois mouches bleues ,
Les arbres - des tilleuls -
Rident avec un air léger
L'humble lueur du soleil qui meurt ,
Doucement ,
Au bas de l'avenue .
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